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Like a Cage



Tout à coup le coucou dans mon coeur se met à sonner. Très fort bien, plus fort que lorsque je fais mes crises. A me jeter partout par terre contre les meubles. Mon coeur s'écrase, comme une cerise.

Je n'y vois que du feu. En quelques pas seulement je peux me perdre au loin. Je n'y vois que du feu. En quelques pas seulement je peux te perdre, au loin, si loin.

Le carillon me brise. Les tympans, tout se brise. Je bouche mes oreilles. Et bien sur c'est encore pire. Les aiguilles vont me trancher la gorge. Ce gout de fer dans le palais. Comme si je mangeais un hélicoptère. J'aurais voulu faire aigle royal, ou goéland majestueusement cool. Mais j'ai préféré, sans faire exprès. Canari stressé empêtré dans mes soubresauts. J'aurais voulu mais...

Je me vois suffoquer sans ne pouvoir rien faire, aucun moyen d'y résister. J'étouffe, c'est encore pire, je me jette, mon coeur m'abandonne, n'en fait qu'à sa tête, me tourmente, me torture. En quelques pas seulement, je m'abandonne à cette douleur, y prend goût, elle fait partie de moi. En quelque pas seulement, je l'oublie, savoure le laps de temps, et la douleur reprend vicieusement. Elle ne me laisse aucun repris, me suit à tout instant, me surprend, et s'éternise. Tout recommence, je me jette partout par terre, me blesse, mes os se brisent, leurs craquements sonnent à mes tympans comme une partition inachevée. Une panique insurmontable. Mes yeux se troublent, me montrent les choses qui peuplent mes rêves, puis se crèvent; une vive douleur me surprend. Les cris retentissent. Personne ne répond, personne n'entend. L'abandon. Je suis seul, toujours seul. Le son du clocher raisonne dans mon crâne, tout se fissure et se brise. Les cloches se frappent avec violence, chaque coup retentit dans mon coeur comme un coup de poignard emplit de haine.

Silence. Dors. Le sommeil me guide dans d'effroyables cauchemars, théâtre des vérités inavouées et d'un amour déçu, la déchéance. Ces visages inconnus et marqués par la haine défilent par centaines. Personne ne se parle, ni se regarde, l'échange est un pêcher. Apologie de l'égoïsme et d'un être humain se trouvant ainsi dans sa forme la plus parfaite. Je sens quelque chose percer mon si frêle torse, pointue, aiguisée et brillante, la lame vient chercher son dû.

Tout à coup mes yeux s'ouvrent. Ainsi réveillé, une illumination, je me précipite, le corps en sang, saisis une feuille de papier. La plume n'a plus d'importante, mon sang sera l'essence de mon art. Un jour considéré poète maudit ou écrivain miteux. La souffrance et la mélancolie alimentent mon esprit si torturé et mon amour si condamné.

Les entailles se creusent. Les fragments de peau se morcellent, la chaire crie. Les instruments de mon expression m'abandonnent, se vident de leur sang luisant, qui coule sur le majestueux papier. Le majestueux s'en imbibe et rend ainsi mes illuminations schizophrènes illisibles. Je n'y vois que du feu.

Je lutte contre la fatigue, cette peur du sommeil me hante. A chaque instant je me vois mourir, emprisonné dans un abîme de souffrance et de haine. Ces rêves me perturbent, ces cauchemars me libèrent et me dévoilent un savoir aussi insoupçonné qu'incontrôlable. Les entailles ne se referment pas, persistent, me dérobent ce sang qui m'est si cher.

Un pulsion m'y incite. J'y résiste; difficilement & douloureusement. J'observe les temps changer et évoluer, à la manière d'un ermite blasé de la vie. L'innocence infantile n'existe pas, l'aigritude et le réalisme dominent. "Chaque nouveau né est un nouveau condamné à mort". Nous qui sommes victimes, notre rejet est il si étrange?


- Sur une base textuelle de Mathias Malzieu.




Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah....

Tu nous fais une sortie surprise pour ce mois de Mars, étonnant. Petit cachotier. En tout cas, bien que beau, l'article est plutôt dérangeant XD. La Prochaine fois je viens quand pje suis déprimé, j'aurai rien à perdre.

Quoi qu'il en soit, good job.

Haan, Chaos j'tai niqué ta place de number 1.

[#1'st]

Bon je vais arrêter les compliments parce que ça va se terminer par un roulage de pelle cette histoire. Fin bref, cool, j'aime bien l'image, c'est Casablancas non?

OH L'autre saloperie il ma grillé!

(=

Faut pas croire. C'est juste que j'avais rien d'autre à foutre.

Oui je me disai ça ne ressemble pas trop à toi tout ça ^^

Mais la mécanique du coeur doit être sympa il faut que je me l'achète... (dans combien de temps?! Ca je sais pas... lol)

Puitn tu doit mettre du temps pour faire un article ^^

Euh mec, y'a que les premières lignes qui sont de Malzieu, le reste c'est de l'ami Franz. En effet c'est pas le genre, mais ça m'étonne pas trop ces temps ci, venant de lui. N'empêche que tu devrai concrétiser ces trucs et commencer à écrire des chansons, j'te l'ai déjà dit.

Hey pis d'ici deux ans branleur, tu risque de bien dérouiller sur une gratte, vu l'intro de Plug in baby maîtrisée en temps record :p

Nan tkt tu n'est pas un plagieur

Moi j'les ai les chansons :p Y'en a pas mal qui se rapprochent du style des Libertines, junkie def' over-blased. Plutôt différent de l'article donc.


<3

HS/

Mon petit junkie m'inquiète ces temps-ci :s

Ah ces femmes...

Pourquoi t'as viré les autres articles?

Mais.. mais.. mais c'est un chat ça. T'as pas peur toi =D

Je déteste la flatterie mais mes mains ont décidé de dérouiller mon clavier, connerie incontrolable car tout ça pour être banale et dire: rien...(en fait souffle coupé)
révolte? constat? déprime?

Il y a de ça quelques minutes je m'aventurais dans l'écoute de "Origin of symmetry" et arrivais sur cet article au passage de "hyper music"...aventure se terminant sur "Plug in baby". =)

=)

Article ce soir?

révolte? constat? déprime?

Je n'en ai aucune idée précise à vrai dire. Probablement un concentré des trois, comme de nombreuses personnes. Faute d'une vision trop pessimiste (ou réaliste) de la vie en général. Un coup de blues qui ne détache pas de moi ces temps ci, et dont je ne connais ni la durée, ni la finalité.

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Pour ce qui est du prochain article, ça m'étonnerait fort que je le publie ce soir. Peut être cette nuit ou demain en début d'après midi.

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