27 janvier 2008

Silence Is(n't) Golden



Hushpuppies. Il est très possible que ce mot vous évoque premièrement un certain chien aux longues oreilles et au regard triste. Si vous vous intéressez un peu à la mode, vous pouvez également imaginer une paire de chaussures. Dans un dernier cas, si vous êtes aware sur l'actualité du Rock Français, vous pensez immédiatement au son garage rock à ces cinq jeunes garçons fortement influencés par les sixties, plus particulièrement par des groupes tels que The Kinks, ou encore Small Faces.

Mais qui sont donc ces Hushpuppies? La réponse est simple, question conne, réponse conne: « Cinq garçons dans le vent, quatre perpignanais et un bordelais, trois potes et deux frangins. » Ça sent le plagiat de références.



Je connaissais déjà ce groupe depuis un bon bout de temps, en date: Le Concert sauvage du 13 septembre 2006, coup de coeur immédiat pour ce jeune groupe. Un live en plein air à l'étage d'un bus londonien, à Paris (paradoxe) à la place de l'Opéra, entre nous, quelle gueule. C'était donc avec impatience, vous vous en doutez, que j'attendais ce jour béni, le 18 Janvier 2008, date à laquelle les Hushpuppies allaient mettre le feu au Chabada, accompagnés de Go Go Charlton pour une première partie de folie. Séance de remédiation les enfants (dit de cette manière, ça fait presque flipper).

Accompagné de mes chers cousins et de deux de leurs amis (dont un Russe), moi, preux chevalier de guitare, je pénètre dans le Chabada avec une certaine excitation. A vrai dire, ce concert est particulier puisqu'il marque le retour des Hushpuppies à Angers, qui étaient passés pour la dernière fois à début 2006, retrouvailles pour certain, découverte pour d'autres.

Chauffé à bloc, rien à déposer dans les vestiaires, j'évite de faire la queue comme un couillon et je m'empresse d'atteindre la scène. Quelques longues minutes d'attente, installation du matos tout ça...

Histoire de faire mijoter l'assemblée, le groupe Go Go Charlton occupe la première partie du concert. Ayant entendu plusieurs critiques dévalorisantes, c'est avec un certain scepticisme que j'observe le groupe prendre place sur scène. Premières notes, premiers accords, contre toute attente, je suis conquis. On ressent tout de suite l'influence des Smiths sur ce groupe, ainsi que la ressemblance de la voix du chanteur avec celle de Morrissey. Le public est en transe, le groupe joue un nombre respectable de titres, soit environ 6 selon mes souvenirs, mais vous savez, dans ces moments là on ne sait plus compter. Les GGC achèvent leur prestation, le guitariste et les autres jettent quelques badges au public, et évidemment, je me fais baiser par l'assemblée de groupies qui occupe les premiers rangs. Je signale cependant que le comportement de certaines personnes me donnent parfois envie de vomir, plus précisément les quelques idiots qui criaient "Cassez vous! On veut les Hushs!", bref, quelques paroles couvertes par les applaudissement du public.


Les minutes d'attente sont longues, très longues, trop longues. On attend les Hushs, ils n'arrivent pas. Les GGC déménagent leurs instruments, l'équipe s'occupe de préparer le terrain, bon dieu que c'est long. Au bout de 15 minutes (facile), les lumières s'éteignent et...
...les héros entrent sur scène, et ils sont d'attaque! Comme à son habitude, Olivier (lead-singer), connu pour son humour à tout épreuve, échange quelques mots avec le public, je cite ces quelques paroles mémorables:


"Vous avez envie d'faire caca?!" - Non!

"Vous avez envie d'faire pipi?!" - Non plus!

"Alors, c'est parti!!"


Et oui c'est parti, et ça commence fort, très fort même. Jouer leur hit "You're gonna say yeah" dès les premières minutes donne le ton au public, le genre d'effet "Pan dans ta gueule" que j'affectionne tout particulièrement. Le public qui met le paquet au début, mais se fatigue plutôt vite, déjà épuisé par la première partie, dommage. Le groupe est énergique, Cyrille (guitariste) est surexcité et va jusqu'à slammer sur le public, tout en continuant à jouer. Olivier lui n'a de cesse de se jeter dans la foule et l'ami Charles en fera les frais: "Je me le suis pris en pleine gueule"; le concert prend parfois des allures de grand n'importe quoi, l'essence même du Garage Rock.


Les titres s'enchaînent très vite, les Hushs ne prennent même pas le temps de prendre une pause, le public non plus d'ailleurs, tous chauds comme des baraques à frites, c'est dire. Ca transpire, ça pue l'homme viril, c'est bon. Le concert prend fin aux alentours de 23h, les Hushs quittent la scène, aucun rappel possible, faute d'horaires à respecter et d'emploi du temps très (trop) chargé. La soirée n'est pas finie pour autant, la fête continue au bar. En bon fanboy que je suis, je fais l'acquisition de plusieurs albums et profite de l'occasion pour me les faire dédicacer, mais aussi pour serrer la pince d'Olivier, c'est peut être puéril mais ça fait toujours plaisir.

On reste le temps de quelques bières, en restant raisonnables cependant, jeunesse oblige. Je me déguise en Russe (merci pour la Chapka) et profite de la musique, histoire de bien terminer la soirée. Ah oui, y'avait des DJ, c'est plus marrant que de passer simplement une compilation Nuggets à l'arrache, c'est sûr. Faut dire que le psyché a tendance à me blaser à une heure pareille.

Soirée très bonne en perspective donc, du bon son, de la dédicace, des rencontres imprévues. A noter au passage que le guitariste, Cyrille, a une sacrée poigne, le bougre m'a éclaté la main, c'est bien des gars de 1975 ça.

Pour finir, je mets à votre disposition quelques vidéos du concert, c'est toujours plus jouissif que de lire un pavé à la con comme le mien.


1975 - You're Gonna Say Yeah - Pale Blue Eyes - Lunatic's Song - Broken Matador


Et parce qu'il serait vraiment injuste d'oublier la première partie... Bang Bang!

Surprise...


20 janvier 2008

Jackass




Whatever people say I am,
that's what I'm not.







14 janvier 2008

Neko neko


Entre nous, qui ne s'est jamais attendri devant cette gueule d'ange? Vous êtes obligé d'avoir déjà vu cette trogne dans votre vie, si ce n'est pas le cas, c'est que vous vivez dans une grotte en reclus de la société, et dans ce cas, vous êtes un cas dédesperé. Ou alors, considerez vous que Shrek et Disney s'adresse principalement (ou seulement) aux gamins, je vous dirai alors "allez vous faire foutre". Avouez, avouez, je ne vous traiterai pas de gays les mecs, promis. C'est vrai qu'il est kawaii ce chat potté (de son nom). Pour mes lecteurs poissons rouges; souvenez vous du fidèle compagnon de l'ogre vert fluo aux influences "Soirée disco", demandant pitié dans le deuxième opus (référence cinématographique). J'ai depuis lors, rêvé d'avoir le même. Ces grands yeux attendrissants, cette posture, ce style, cette classe.

Et bien, figurez vous, qu'au japon, on a retrouvé le supposé modèle du chat en question.

Vous pouvez regarder le pelage, c'est identique, les mêmes yeux... Peut être une petite différence notable au niveau des oreilles, mais bon... Je dois avouer avoir cru au début de la vidéo qu'il sagissait d'une sorte de robot peluche à cause de sa posture n_n. Ils sont quand même forts ces japonais, j'me demande si sur son derrière y'a écrit "Made in Japan"...

Voilà voilà, j'étais obligé de mettre cette vidéo sur mon blog, et le mot de la fin:

Miaouh.

12 janvier 2008

Hidden Track


Si seulement je pouvais t'avouer.
Oui, ce sentiment si naturel.
Point . Des mots sans réel intérêt
hélas pour certains; une banalité
indégnable. J'ai pour seule utopie
existentielle d'occuper un seul instant tes pensées.
Je t'aime.


" Du commencement prenons une lettre, et de cette passion créons un nom ensemble. Jeux astucieux et désir de mystère, ainsi prennent leur sens ces quelques lignes de mélancolie auxquelles je m'abandonne et me perds. "

J'ai tellement de choses à dire, à affirmer, à annoncer... Tant à avouer, à crier, à interjecter. Je chanterai volontier, déclarer s'il le faut, vous le montrer.
Manifester ces sentiments, si seulement je pourrais me le permettre.
J'aimerai protester contre tout, dévoiler tant, lui chuchoter, lui murmurer mes dires à l'oreille. Désir singulier, car oui, j'ai des choses à revendiquer, à témoigner.
Je pourrai aussi jaser, dégoiser de la pluie et du beau temps.

Exposer ma pensée, oui, une longue énumération de souhaits et rêves inachevés, entravés.

Retracer cette pensée jusqu'à son origine, oui! Et m'écrier alors: "Quelle merde!"
Par la publication! Oui! Par la publication de belles paroles et chants de voyelles. Une hymne. Réciter la monotonie de la vie, non, la jurer!
Me confesser, me libérer de ces maux qui m'insupportent.
Narrer, prononcer doucement ces quelques mots si pesants. Ainsi me délecter.

A l'inverse, je pourrai cacher, celer, me déguiser, dissimuler.
Omettre, oublier, faire abstraction. Passer sous silence, abandonner...
Mais dans ce cas, je me trahirai.

Un choix difficile s'il en est. Ainsi je suffoque. Ainsi je suis pittoresque.

10 janvier 2008

Mouthwash for a Negative Creep


" Why are you being a dick head for? You're just fucking up situations. "

Bonne année. Sobrement. Strict minimum, je reste poli malgré cette rentrée (de merde). Noël est ses lumières, son ambiance, le bonheur que véhicule les fêtes, cette sensation de paix et d'amour, de fraternité... de magie, qui s'atténue les années passantes. Adieu 2007.

Le Fonacon aura finalement échoué, il n'aura pas su faire face, sinistre performance, à l'année prochaine. J'y réfléchissais, ils sont peut être pas si cons. Juste un peu pittoresque, mais c'est ce qui fait leur charme. Ils n'ont aucune chance d'atteindre leur but, aucun. Cependant, ils le font quand même, je ne parviens pas à situer leur mentalité, vraiment pas. Ce sont de vrais anarchistes d'un certain point de vue.


Rentrée, 7 Janvier. Bus du matin, au rendez vous: visages inexpressifs, déprime, odeurs nauséabondes... pas de doute, les vacances sont finies et la vie (aussi monotone soit elle) reprend son cours. La cure de jouvence hivernale ne fait plus son effet, c'est la conclusion que je tire de ces quelques jours de 2008, le simple fait de voir les gueules que les gens tirent, me permet d'affirmer qu'ils ont un amour profond pour la vie et toutes ses contraintes, à vrai dire, peu de choses me rendent à même de glisser un timide sourire.




Je vous le demande, soyons réalistes un instant, pour une fois sortons de notre bulle, juste une seule fois, un seul instant (sinon c'est trop triste, trop déprimant). Tout va bien; individualisme, égoïsme, terreur, violence, pauvreté, flicage, mensonges, précarité, politique... Notre monde est idyllique, moderne, libre... Ne salissons pas un monde si magnifique... brûlons le.


Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre, mon imagination pourrait être imagée par un gouffre sans fond ces temps ci, aucune phrase ne me vient, rien de bien percutant du moins. Je pourrai rester simple et souhaiter beaucoup de bonheur, de la réussite! Amoureuse comme scolaire! Une bonne année! Mais je trouve ça d'une niaiserie... je ne suis pas si hypocrite. Désolé pour le coup de gueule dont tout le monde se serait passé (moi le premier, je vous assure, ça me fait pas plaisir), mais fallait bien que je vous souhaite une "Bonne Année".

Ps: Je déconnais pour la sensation d'amour et de fraternité, vous vous en doutiez n'est ce pas? Ne suivez jamais un hippie.