18 mai 2008

Garbage



"Plus le temps s'écoule plus je deviens optimiste. J'espère simplement que devenir heureux ne me rendra pas chiant. Mais, je crois que je serais toujours suffisamment névrosé pour faire des trucs dingues."



Originellement, j'avais pas trop envie d'écrire de nouvel article, j'ai pas grand chose à raconter; en fait si mais.. J'aurais plutôt penché sur une surprise, j'aime surprendre, et je m'y adonnerai volontiers la prochaine fois. J'ai un nouvel objectif, "be simple", ne vous laissez donc pas surprendre par le style; en fait je suis tenté par un article "fourre tout".


Surprenant, je commence enfin à savourer cette année, il était temps n'est-ce-pas? La seconde touche à sa fin, l'emploi du temps va en jouir, et de plus, je parviens enfin à m'affirmer; mieux encore, l'hidden track n'est plus un secret. Le plus incroyable, c'est que je réalise que cette poussière de la blogosphère fêtera bien son premier anniversaire, c'est presque touchant. Je suis tout nostalgique lors que je survole mes anciens articles, aussi pauvres soient-ils.. cette impunité personnelle serait susceptible de me manquer. J'ai décidé de revenir un style plus traditionnel, j'avais pris l'habitude de débattre au sujet de questions (pourries) existentielles à travers mes articles, mais la donne n'est plus la même, mes songes ne m'y inspirent plus outre mesure.. Du coup, je vais juste vous compter ma passionnante vie d'adolescent réactif et frustré.


Commençons par un coup de gueule. A mon grand regret, j'ai raté la Gay Pride de samedi, au tant dire que ça me fait chier étant le premier à prôner la tolérance et la haine de l'homophobie, fin' bref, vous comprenez mon désarrois. Où-étais-je donc? Loin de tous ces amusements engagés.. je m'improvisais "Paysan". En effet, le temps passe si vite que j'en suis à chercher du travail pour les vacances à venir, et ce pour quelques dollars de plus (référence inside).. Avec la liste que j'ai concocté, j'en ai pour deux ans d'achats musicaux; Dans l'immédiat je plancherai pour un harmonica, un ukulélé, sans doute une G400 mariée à une cry-baby.. à réfléchir. Folie musicale constante, en effet, une cinquantaine de nouveaux albums viennent s'ajouter au compteur chaque semaine.


Je ne mettrai pas l'accent sur cette autre folie grandissante, j'ai déjà préparé quelque chose et ça ne vous regarde (actuellement) pas.. "Comment mettre l'eau à la bouche en dix leçons" si l'autre me sort "Maïté!" je "l'auto-suicide".


Tout le monde se plaint, j'aime me plaindre, vous aimez vous plaindre, nous aimons nous plaindre. Gémissements incessants dans l'attente de la libération scolaire. Pour le coup je vais redevenir maussade à travers ces quelques lignes et ce rien que pour vous. Grand nombre d'instituteurs n'assument pas leur incompétence et par la même occasion leur incapacité à gérer une classe, le retard s'accumule, c'est évidemment de notre faute. Les devoirs et autres interrogations se succèdent en ce laps de temps définitif restant. Quitte à être un chien, je jouirais d'être un chien rémunéré, isnt' it? Vous avez profité de cet instant acariâtre? Vous avez bien fait, ce comportement détestable n'a plus raison d'être, j'aime trop Ma 'petite' Impertinente pour ça.


Le mot de la fin: "Hey Little girl, i wanna be your boyfriend"; Chanson débile de ces énergumènes de Ramones.. mais qui.. m'attendrit?

Le deuxième mot de la fin: Tu veux des chips?

Le troisième mot de la fin: Non rien.


2 mai 2008

About a girl



Ok, il doit maintenant être aux alentours de quatre heure du matin (je déteste les chiffres et tout se qui s'y rattache de près ou de loin). J'inaugure le renouveau de cet espace personnel par une slave de révélations. Ouais, qu'on se le dise, "mais, fais ce qu'il te plaît" à part ça le temps est merdique.

(Oh oh)

Certains sont doués pour faire rire, d'autres respectés pour la lucidité (et donc blasitude, l'un n'allant pas sans l'autre) de leurs écrits. Dans mon cas, j'avoue être partagé entre cette récurrente tendance à moquer, et mon second, qui est de le lamenter. Me lamenter. Ouais, mine de rien je fais que ça ces temps ci, n'est-ce-pas Jackal? Sur un coup de tête j'ai tout viré, serais-je impulsif? Peut être était-ce dans le seul but de susciter l'intérêt de certaines personnes... ouais, en fait je m'en carre. Dans tous les cas, c'est pas jouasse ces temps-ci. Mais mais, mais, tout déclin a son point et départ et "ceci explique cela" comme dirait l'autre vieille peau.

Ouais, il y a un départ à tout.

J'ignore si ceci n'est que le ressorti de mon imagination, mais c'est ainsi que j'ai choisi d'interpréter les mots.

Cela fait maintenant plusieurs mois que je me livre à cet implicite petit jeu avec toi. Je dois avouer en tout honnêteté que cela m'a plût, donnant lieu à un désir grandissant et à la recherche d'un sentiment que je ne connaissais alors pas. J'admets ne jamais avoir été si instable, allant de la peine de coeur et les douleurs qu'elle comprend, à quelques interludes de joie intense, parfois proche de l'euphorie. Finalement, cette vie n'est pas si pourrie, et qui plus est, je trouve quelques personnes dignes d'intérêt lui donnant sens. Elle est aussi pleine de surprises.

Deux années passées sans s'échanger aucun mot, et un jour (Ô combien merveilleux jour), au détours de quelques belles phrases. [...] La blogosphère, invention pas si pourrie finalement. Je fus depuis lors d'une attention extrême. Surveillant chaque texte, chaque phrase, afin d'alimenter cette attirance grandissante, ou plutôt de nourrir mes si frêles espoirs. Certains me disaient fou lorsque j'apportais une conclusion hâtive au sens de certains de tes dires. Imagination florissante menant à l'aveuglement? Je ne pense pas, ou plutôt, je ne l'espère pas. Tu es devenue à toi seule le centre de ma fascination.

On me sait solitaire, parfois même atteint de mutisme. Le fait est que que je suis dans une recherche constante. "Même si l'apparence" ne laisse rien transparette, tu es cette demoiselle me poussant dans mes derniers retranchements face à ce constant afflux de sentiments à l'eau de rose. A vrai dire, je n'avais encore jamais rencontré cette demoiselle qui me manquait tant. L'Amour, ouais, je crois définitivement qu'il s'agit bel est bien de l'Amour avec un grand A dont je me moquais encore ouvertement il y a peu de temps. L'Amour, exprimé dans notre langue par une phrase ordinaire, avec sujet, verbe et complément d'objet direct; "Je t'aime" est devenu quelconque pour de nombreuses personnes de part son inapproprié suremploi. Chose Ô combien révoltante aux oreilles de ma petite personne, n'ayant jamais été capable de l'employer, faute de l'absence de cette personne, élue à recevoir ces doux mots. Absence aujourd'hui comblée car... j'aime t'aimer. Le plus dur dans tout ça étant d'employer le "Je" car, mine de rien, c'est difficile d'être quelqu'un. Le brouillard s'éclaircit, cependant, m'arrêter d'écrire serait lâche et contestataire. "Un contestataire acharné qui n'aime rien ni personne" j'ai bel et bien menti sur toute la ligne. Au final, je garde le mot de la fin car ce blog est indigne de recevoir ma déclaration, et par la même occasion, d'arborer ton prénom. Je me réserve le luxe d'employer cet égoïste privilège; mon seul fantasme étant de me déclarer à vous, jeune impertinente.


"Toutes les histoires ont une...un début". Il paraît qu'il faut parfois savoir rester simple, allons bon.